Si tu es en train de lire ces lignes c’est que ce titre accrocheur a attisé ta curiosité, que tu te poses des questions métaphysiques ou plus concrètes sur ce que tu as envie de faire de ta vie ou simplement parce que tu as cliqué sur le lien contenu dans ton fil Facebook, Twitter ou Linkedin à la recherche d’une occupation. L’article qui suit s’adresse donc aux curieux, aux philosophes, aux indécis et à ceux qui veulent s’occuper.
Tu veux faire quel métier quand tu seras grand ?
Pour répondre à notre question centrale, il faut s’en poser une première, celle que l’on a commencé à nous poser lors de notre enfance - pour en rigoler - de notre adolescence - pour faire plaisir à nos parents & profs - puis après pour nous “orienter” vers les meilleurs études qui soient. Je vous laisse en compagnie d’Emilie Wapnick en guise d’introduction :
Nous sommes des générations de transition entre une économie industrielle et une économie numérique. La vitesse et les changements apportés par le numérique rendent nos réflexes d’hier et ceux que nous avons appris lors de nos formations, obsolètes et inadaptés à l’économie numérique. Le “ marché du travail” est vraisemblablement en train d’être profondément modifié sur le fond et sur la forme. Sur la forme d’abord, les interactions entre les entreprises et ceux qui étaient leurs salariés est profondément modifiée. Sur le fond et comme le montre très bien Emilie Wapnick, nous exercerons plusieurs “métiers” et ce que nous ferons dans 5 ans n’existe probablement pas aujourd’hui. Ainsi émerge un nouveau statut : être “slasheur”, c’est à dire travailler sur plusieurs sujets, dans différents domaines avec le statut d’indépendant. Enfin, le numérique apporte de la vitesse. Ce qui compte le plus dans l’économie numérique n’est donc plus expérience ou la puissance d’investissement mais la vitesse d’exécution. Il n’est donc plus la peine d’être grand pour faire un métier (et devenir légitime dans son domaine), il n’est donc plus la nécessaire d’attendre d’avoir «fait ses preuves» pour avoir une activité, il est possible créer une entreprise tout en étant encore étudiant.
Le monde — du travail — a changé
Cette volonté d’aller vite, de remettre en cause le statu-quo et de travailler différemment n’est pas un caprice générationnel, ce sont, comme les décrit très bien Emmanuelle Duez, les symptômes d’un changement de paradigme.
Nous sommes la génération C, la génération des choix
Notre chance, que nous avons parfois tendance à oublier, c’est que nous avons la capacité de faire des choix.
Le premier choix à faire est celui d’en faire un. Je m’explique. Afin de saisir toutes les opportunités qui s’offrent à nous, nous devons discerner et prendre conscience de ces possibilités et décider de choisir d’agir en conséquence. Ne pas choisir, c’est se laisser porter et ne pas profiter de la chance que nous avons. Ne pas choisir, c’est suivre les parcours tracés par d’autres (nos parents, les écoles, les médias, les grands groupes) et qui peuvent ne pas nous correspondre, avec le risque de se rendre compte, trop tard, que nous avons laissé passer notre chance. Voici le discours d’Emmanuel Faber aux diplomés d’HEC pour illustrer ces propos :
L’importance de découvrir et de formaliser votre “WHY” : votre mission
Je dirais que nous avons le devoir de choisir en fonction de ce qui nous tient à cœur. L’idée est de ne pas se poser la question “qu’est ce que je veux faire dans la vie” mais, “qu’est ce que je veux faire de MA vie”, “quels problèmes ai-je fondamentalement envie de résoudre”, “quelles personnes ai-je le plus envie d’aider ?”.
Se poser ces questions, le plus tôt possible, permet de donner un sens à nos actions et de développer une vision. Cette vision, c’est schématiquement, notre “WHY” profond, le “pourquoi” de notre existence. Pour les entrepreneurs, il y a un lien, parfois évident, entre le pourquoi personnel et le pourquoi de l’entreprise, la startup ou le projet sur lequel nous travaillons. Sur le sujet, Simon Synek est la personne qui en parle le mieux :
Ainsi, découvrir son why personnel ou celui de son entreprise permet de le communiquer à ses salariés, clients, partenaires pour qu’ils adhèrent à notre vision et que cela devienne un élément clé et différenciant de motivation, en interne, ou de vente, sous ces différentes formes, pour l’externe.
Pour soi, c’est un élément de bien être et d’accomplissement personnel que de travailler chaque jour pour servir et réaliser ce pourquoi, cette mission que nous avons définie. Connaitre sa mission est aussi le meilleur moyen de définir la stratégie et les moyens d’action de sa réalisation. C’est ce que propose, entre autre, l’approche du Leadership Vertueux que je résume dans cet article.
Après avoir découvert votre mission, vous pourrez le moment venu et en fonction, de vos talents, de votre tempérament et de vos compétences, déterminer les meilleurs moyens d’action pour la réalisation de votre mission. Ce que je détaillerai dans un billet à suivre.
La prochaine fois que vous rencontrez quelqu’un, demandez-lui de vous raconter son histoire au lieu de lui demander "ce qu’il fait dans la vie".
J’espère que ces différentes sources vous aideront autant qu’elle m’ont aidé à discerner sur votre «pourquoi».
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